top of page
PRÉHISTOIRE.

Dans les eighties, au collège de Verson, sévissait un professeur de musique exceptionnel qui fut à l’origine de multiples vocations. Un nombre incalculable d’artistes bas-normands (dont pas mal d’amavadiens) tiennent leur enthousiasme et leur énergie créative du souvenir de cet homme dont ils ont croisé la route au collège ou plus tard à l’université (au sein, notamment du Chœur et Orchestre Universitaire Régional qu’il a revitalisé et dirigé pendant de nombreuses années).

Didier Horry donnait envie de chanter, de faire de la musique, et il avait de l’ambition pour des projets scolaires ou universitaires comme s’il s’agissait de créations professionnelles. Il nous semblait qu’il jouait sa vie à chaque projet, à chaque représentation. Et cela donnait une importance incroyable aux choses. Nos vies d’artistes amateurs en étaient chamboulées et nous mettions dans les créas tout ce que nous pouvions.

Galerie photo

Certains spectacles réunissaient plusieurs centaines de personnes (Le Roi DavidCarmina BuranaWolfgang) et concernaient plusieurs disciplines artistiques (musique, théâtre et danse) mais le moindre petit concert dans une salle des fêtes, ou dans une petite église de la zone péri-urbaine réquisitionnait le même investissement du colonel et de ses troupes.

Au lycée Malherbe, Françoise Labrusse, dans le domaine du théâtre a joué le même rôle fondateur. Combien de comédiens sortis de son giron ont ensuite retrouvé dans Amavada un état d’esprit similaire. L’humour et le drame, l’amour et la mort, la théâtralisation de la vie et la vraie vie sur la scène. L’espace vide, le bric et le broc et toute cette jeunesse vibrante qui n’attend que de vivre et qui vit pour le spectacle. Avec plein de cubes, quelques bouts de ficelles, de très beaux textes (souvent écrits pour la troupe par son frère Jacques Phytilis) et surtout de belles âmes prêtes à en découdre avec les temps de répétitions souvent longs et intenses et plus tard avec le public exigeant du lycée, nous réalisions des spectacles inoubliables et nous soudions des amitiés éternelles.

bottom of page