STAGE DE RÉALISATION ARTISTIQUE

Tous les étés depuis 2007, Amavada organise un stage intensif mêlant théâtre, musique, arts plastique... ouvert à tous à partir de 16 ans qui aboutit à des représentations poileboines et adulables à souhait.

25éme édition du stage de réalisation artistique sur le Caen d'après-guerre

8 juillet au 24 juillet

Aux Écuries du Quartier Lorge

À partir de 16 ans

Tarifs :

• inscription au stage : 250 euros

• demi-pension : 130 euros

+ adhésion 2024 à Amavada (si pas encore adhérent) : 5 euros

Équipe :

Direction du stage : Valéry Dekowski

Direction d’acteur : Cléa Michelini
et Stéphanie Brault

Musique : Pierre Millet assisté par Yohann Allex

Arts Plastiques : Juliette Gellée assistée
par Plume Hecquard

Réunion d'information le vendredi
14 juin à 18h30

Billetterie sur HelloAsso

Comme chacun le sait, la ville de Caen a payé un lourd tribut lors de la Libération en 1944.

La ville a été détruite partiellement. Le Museum d'Histoire Naturelle mais aussi le Théâtre n'étaient plus grand chose après le débarquement des alliés. Il restait quelques monuments, quelques églises mais la plupart des bâtiments n'était plus habitable. Il a fallu se reloger, changer de vie, dans certains cas retrouver du travail, bref se reconstruire. Les préoccupations des Caennais n'étaient plus vraiment tournées vers la gaudriole. Les priorités n'étaient pas

au théâtre ou aux arts plastiques, encore moins à la danse et à la musique. L'histoire culturelle d'après-guerre à Caen aurait pu être pauvre et triste... Mais, au contraire, grâce à quelques énergumènes inspirés, dynamiques et convaincus. L'art à Caen a participé largement

à la reconstruction, à la réparation et peut-être même à l'invention d'une âme artistique municipale encore bien présente aujourd'hui et dont l'association Amavada se sent porteuse

à son humble niveau.

L'idée de ce stage de réalisation artistique est donc de raconter cette histoire de renaissance

en évoquant la figure emblématique de Jo Tréhard et de tous les personnages publics qui

ont également joué un rôle (Jean Vilar, Gérard Philipe, Yves Guillou, Georges Brassens,...)

mais aussi de rejouer partiellement ou de s'inspirer de certaines oeuvres qu'il a été donné

de voir à l'époque dans le fameux Tonneau ou Salle des Beaux-Arts (La Machine infernale de Jean Cocteau). Nous évoquerons également la mémoire d'Oncle Coq (Edgar Fourez)

qui accueillait les enfants le jeudi pour un programme culturel amusant et enrichissant.

Comme en théâtre, les stagiaires en arts plastiques se mettront dans la peau de nos ancêtres et plongeront dans un univers pas loin du chaos... Imaginons : « Manifeste - juillet 1948 à Caen : pas question de laisser la guerre et ses séquelles museler nos idées et notre liberté d’expression. Malgré des conditions difficiles, nous répondons à l’horreur avec notre envie insatiable de poésie, de couleur, de rêve et d’espoir. Pas d’électricité ? Notre presse à gravure, doigts et huile de coude n’en ont pas besoin ! Pas de matériel ? Des tissus, des craies, des bouts de machin et autres pinceaux à trois poils sont autant de mines d’or insoupçonnées. Pas d’atelier ? Une salle vide, des tréteaux, des bouts de bois et des gravats seront amplement suffisants pour accueillir nos créations ! Créons, Construisons, Crions ! Signé : les artistes de LOGRE. »

La musique qui accompagnera les différentes scènes de la pièce sera créée sur mesure et au fil du stage. Elle se basera sur des compositions de Pierre Millet, préparées et arrangées au préalable. Ce travail mêlera la spontanéité de l’improvisation et le plaisir de faire sonner ensemble musique et théâtre. Les formes seront diverses en fonction des besoins de la création (solo, duo, trio, etc). - Tous les instruments sont acceptés et le chant est bienvenu ! - Il serait souhaitable d’avoir au minimum 4 ans d’expérience dans votre pratique instrumentale.